mardi 24 mars 2020

Autres fruits exotiques

Grâce à notre producteur "bio", nous avons pu gouter de délicieux fruits exotiques.
Ce ne sont pas des fruits indigènes mais des fruits produits sur des arbres importés aux Marquises.





Le Rollinia se présente sous une forme un peu bizarre avec des épines souples jaunâtre dont la pointe noircit avec la maturité. La première fois que j'ai vu ce fruit, je l'ai pris pour un régime de toute petites bananes agglomérées...
Nous avons l'impression de manger un yaourt un peu sucré.



Après le goût crémeux du Rollinia, le Pitaya apporte la sensation du sorbet aux fruits rouges à déguster à la petite cuillère.
Aussi appelé fruit du dragon, son aspect extérieur évoque un peu à une grosse fleur. La chair peut être rouge ou blanche.




Le jaque (ressemblant quelque peu au corossol) renferme au milieu des fibres de petites coques auquel il convient d'enlever le noyau intérieur.
Son goût évoque légèrement le melon.


 Toutes ces références aux fruits que nous connaissions ne sont là que pour vous donner une vague sensation du plaisir ressenti  lorsque l'on mange ces délicieux fruits exotiques.

Nous avons aussi gouté des prunes (sans noyau) qui ressemblent plus à des fruits de pruneliers âpres


L'abiu au goût de tarte caramel

Bon appétit !

Nous avons aussi goûté le canistel (nom espagnol du fruit) - egg (fruit nom anglais) car il a une vague consistance de jaune d’œuf cuit.
Le fruit se déguste à maturité quand le pétiole se détache lorsqu'on tient le fruit par la queue.

Fruits sauvages : cerises de Cayenne (Eugenia uniflora) saveur un peu acide et amère selon la maturité 
sorte de raisins sur des lianes comestible ou pas ?
 
Un fruit "cultivé" aux allures de litchi géant : le ramboutan. Après la cueillette, la pelure rouge noircit. Le nom ramboutan vient du mot malais qui signifie cheveux.

Vous connaissez le fruit de la passion avec sa magnifique fleur se référant à la passion du Christ.
Il en existe de nombreuses variétés, dont 2 sont particulières savoureuses : à maturité elles sont jaunes, roses. D'autres sont sauvages et envahissantes, plus petites au goût doucereux. Elles étaient consommées autrefois en cas de disette.

Et maintenant, ajoutons le kava (ou tava en marquisien pour NE PAS  confondre avec la plante kava (Piper methysticum)  traditionnellement consommée en boisson depuis plusieurs siècles, ritualisée et régie par la coutume. Dans sa forme traditionnelle, le kava est préparé à partir du rhizome qui est mâché puis recraché sur une feuille de bananier, laissé quelques heures au soleil, la pâte obtenue ensuite filtrée avec un peu d'eau et consommée dans une demi coco évidée. Le partager est un signe d'amitié.)

Il s'agit ici d'un petit fruit comestible sphérique vert d'un arbre originaire des îles du Pacifique appelé aussi pometier (traduction française du nom scientifique Pometia pinnata dédié au botaniste français Pierre Pomet (1658-1699) . 

 Le fruit a une constitution très étrange la partie comestible autour du noyau est entourée d'une fine peau qui évoque la première peau filamenteuse des agrumes, puis d'une peau un peu plus épaisse verte.


Pour en savoir plus

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire