Mais
que fait-on sur une île ?
On
lit beaucoup : Jean, notre propriétaire, a laissé une petite
bibliothèque. On va à la médiathèque dont le fond est composé de
livres laissés à Atuona par des gens de passage comme nous. On y
trouve de belles choses.
On
descend en « ville » tous les jours : ravitaillement
en eau potable, courses du jour : y aura-t-il des fruits ?
Des légumes ?
On
fait la sieste dans le hamac.
On
va se promener si le temps le permet ou on descend se baigner, plutôt
à marée basse et quand la mer n’est pas trop agitée : donc
pas souvent !
Pendant
le repas du soir, nous avons droit au spectacle du/des margouillats
qui jouent les équilibristes pour chasser les petits insectes
attirés par la lumière de la terrasse. Haute voltige !
Certains sont lents mais notre habitué, dit Nafnaf, est
particulièrement vif : belle prestation !(voir dans l'article "faune")
On
écoute parfois de la musique sur l’ordi : le son est nul mais
ça fait du bien parfois de ne pas écouter la musique du fenua...ça
nous rappelle la métropole.
On
regarde la télé le soir : souvent des reportages sur
l’outremer. On regarde parfois les informations sur la 3 ou sur
Arte mais ça nous déprime ! On voit comme l’info est
manipulée. C’est Vraiment déprimant ! Hier incendie en
Australie, grèves en France, menace de guerre en Iran, Israël et
dans tout le secteur. Détournement des regards, « voyez, c’est
pas si mal que ça d’être en France ! pourquoi faire
grève pour des retraites...que vous n’aurez même pas ! »
sauf qu’il ne faut pas oublier qui a initié la construction de
centres nucléaires dans ces pays instables ??? Rageant !
On
s’endort souvent avant que le film du soir ne commence, il est déjà
21H30 lorsque les émissions du soir débutent : bien trop
tard !
Et
puis on fait des expéditions en vélos électriques (ici on dit e-bike) pour découvrir
le reste de l’île, avec pique-nique, maillots de bain, crème
solaire.
Le
bateau qui fait le trajet pour les autres îles est en panne depuis
de longs mois, on n’a donc pas encore beaucoup visité à part
Tahuata sur une journée et Ua Pou pour le festival.
Qu’est
ce qu’on mange ?
Nous
mangeons beaucoup de fruits et de légumes, du riz, des pâtes (c’est
trop dur de s’en passer!) Parfois des plats préparés à base de
cochon local ou de chèvre, du poisson cru. On mange des œufs
locaux.
Les
légumes : aubergines, choux, pota (une variété de choux qui
ressemble plus à des blettes), avocats : c’est la saison
actuellement : ils sont délicieux !, fruits de l’arbre à
pain : uru, oignons tiges, haricots (plus de 30 cm de longueur),
concombres mais aussi carottes, poireaux, navets, pommes de terre :
bizarrement, c’est pas les légumes qu’on a le plus envie de
consommer avec cette chaleur !
Les
fruits : bananes, mangues, papayes, noix de coco, corossols,
caramboles, pommes d’eau, citrons verts, gros pamplemousses,
rarement des oranges et clémentines locales aussi. On a trouvé des
ramboutans à un moment.
Si
on achète un poisson (thon, bonite), il est entier : il faut
donc le préparer et partager notre butin avec les mouches qu’on ne
voit jamais et qui arrivent par nuées lorsqu’ on manipule un
poisson ou des crustacés.
Pas
possible de trouver de la viande locale non préparée.
On
peut trouver viande et poissons en surgelés mais on ne consomme pas
(comme en métropole).
On
trouve du camembert, notamment en boite de conserve ! Bof, au
niveau du goût !
Peu
de fromages et qui ne nous donnent pas envie. Lorsqu’on reviendra,
nous ferons une cure de fromages du marché !
Petit
déjeuner à la française avec confitures locales, pain du
boulanger : bien moyen au niveau gustatif, équivalent au pain
de grande surface. Par contre, il fait parfois des
brioches,
pain coco, fondant au chocolat,...délicieux. Il faut saisir
l’occasion car le lendemain, l’offre sera différente.
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