Les arbres sculptent leur propre tiki
et jouent avec les racines
Le village était parcouru par une allée centrale entourée des fare dont il reste les paepae.
Nous retrouvons des traces d'une occupation pas si ancienne....
Nous traversons ensuite une autre vallée dans laquelle coulait autrefois un ruisseau important (mentionné comme permanent sur la carte de 1985)
En franchissant une nouvelle crête, nous apprécions la vue dégagée sur l'épine dorsale des sommets de l'île.
Et nous apercevons enfin la vallée d'Hanaupe avec sa baie dirigée vers Moho Tane, point d'arrivée de cette marche.
Près de l'église, aujourd'hui en ruine, le seul résident permanent du village, nous accueille chaleureusement nous invitant à partager avec lui, fruits et eau
Il nous fait ensuite découvrir ses ruches (essaim installé dans un arbre creux taillé) et le quai construit afin de charger le coprah sur le bonitier (bateau) qui vient prendre livraison de ses sacs.
Et même la tombe d'un de ces ancêtres, son père a même été enfant de chœur à l'église d'Hanaupe.
Sur le chemin du retour, nous atteignons la plage de Hekeani en passant à travers la végétation (parfois inextricable quand les arbres sont enchevêtrés en particulier lorsqu'il s'agit de purau, fau en marquisien
A notre retour, nous poursuivons un peu au delà de notre campement pour aller diner avec coucher de soleil sur le canal du Bordelais.
Cherchez les 3 trous dans la roche sur la photo suivante :
Puis retour au campement pour notre dernière nuit près du point d'eau avant de rentrer à Atuona en surveillant de près la charge des batteries pour s'assurer de pouvoir franchir le col de Tapeata.
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