Nous avons lu au musée que Gauguin avait peint Fatu Hiva dans la série de tableaux "Cavaliers sur la plage". Lorsqu'on voit Fatu Hiva, il va pleuvoir le lendemain...effectivement !
Dimanche
5 janvier : un jour particulier
Ce
jour a commencé sous un ciel nuageux. Alors que le soleil était écrasant les
jours précédents, ma sieste dans le hamac a été des plus
agréable. Un peu de vent frais et quelques gouttes de pluie
maintenaient une température parfaite pour le farniente. Vers 5
heures, nous décidons de faire une petite promenade dans le
quartier. Il fait bon, temps parfait pour une balade, fraîcheur de
l’air, plus de vent. La sécheresse est telle que les petits brûlis
que les marquisiens font pour éliminer les feuilles mortes se sont
transformés en mini incendies. A plusieurs endroits, des arbres ont
commencé à brûler. Nous comprenons alors l’arrêté municipal
interdisant les feux en ce moment, étayé par tous ces débuts
d’incendie.
Nous
avons découvert de petites routes tranquilles, ombragées.
A un point de vue sur la baie, nous apercevons une mer étale :
du jamais vu ! On voit les détails de Motane et on voit très
distinctement Fatu Hiva. C’est magnifique. Pas un bruit ( à part
les coqs) ! Pas le bruit de la houle en tout cas. Une mer
d’huile. Pas de crêtes d’écume.
Et
ce sera effectivement signe de pluie. En soirée, il commencera à
pleuvoir par intermittence, puis en début de nuit.
Cela
faisait bien longtemps qu’il n’avait pas plu. Les arbres vont
apprécier.
Le
lendemain, grand soleil, pas un nuage, même sur le Temetiu.
Serait-ce un morceau de tiki cassé?
Un encrier?
Cette pierre sur un site sur un éperon rocheux. Tout est recouvert de mousse, pas cette pierre.
Les traces font penser à du sang séché sur une surface très plate.
En métropole, on entend souvent des légendes sur des traces de sang indélébiles sur le lieu d'un meurtre. Et si c'était le cas?
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