vendredi 7 août 2020

Dernier jour à Fatu Iva

 Avant de quitter Fatu Iva, nous avons provoqué  l'opportunité de visiter la maison Grelet qui renferme quelques trésors de l'artisanat ancien des Marquises dans une ancienne maison coloniale.

 Des pu qui ont servi de modèle à ceux utilisés pour les Matavaa

Attention au cassetête

Un étrier d'échasse
C'est avec nostalgie que nous laissons Fatu Iva

Et son rocher en forme de Moai (pascuan)

Et c'est reparti pour quelques heures de navigation

 
Avant de revoir Hiva Oa, en passant devant Moho Tani qui héberge de grandes colonies d'oiseaux marins (qui ne sont pas troublés par des humains)
et son motu (que l'on voit collé depuis Atuona)
La navigation se termine par un coucher de soleil sur le canal du Bordelais qui sépare Hiva Oa et Tahuata.


Sur la piste du Omoa Ke'eke'e

 Le Omoa Ke'ee'e est le nom marquisien d'un petit oiseau endémique de l'île : le monarque de Fatu Iva.

Nous avons accompagné les bénévoles de l'association Manu qui font un travail de Titan pour tenter de sauvegarder cette espèce en voie d'extinction. 4 couples reproducteurs étaient identifiés lors de notre passage. 
Le peu de connaissances scientifiques de cette espèce fait que les ornitologues ne savent pas ce qu'il est advenu des femelles nées des précédentes couvées. En plus la distinction mâle/femelle ne peut être réalisée qu'à partir de tests génétiques avec des prélèvements envoyés en métropole... 
Un petit pétroglyphe sur le territoire du monarque

Nous avons réussi à apercevoir un adulte et un juvénile à travers le feuillage mais pas à les photographier, en contre partie, voici la photo d'un autre oiseau. Essayer de deviner de quel oiseau il s'agit !
Des gousses de vanille
Nous sommes ensuite parti à la recherche du rocher couvert de pétroglyphes en passant par un site archéologique

La recherche n'a pas été aisée compte tenu du manque de précisions dans les indications mais le rocher  valait largement la peine.





Un cocotier qui a décidé de repartir à angle droit près du chemin d'accès. (photo réalisée sans trucages)

Retour à Omoa

 De retour d'Hanavave par la piste, le soleil décline pour nous offrir d'immenses ombres.

(Petit jeu : devinez ce que représentent ces ombres chinoises ?)

et de belles lumières
sur les montagnes en arrière plan
ou sur la mer
et entre 2 tikis
 
Ce sont à nouveau 2 tikis bien sexués qui nous attendent à l'entrée de la pension
avant de rejoindre notre chambre spacieuse.

Hanavave et sa cascade Vaiaeenui

Le village d'Hanavave vu de la mer lors de notre arrivée à Fatu Iva (L'orthographe Fatu Hiva est une erreur occidentale car iva correspond au chiffre 9 en marquisien, des 9 palmes de coco (fatu) pour faire le toit de la maison dans la légende de création de l'archipel.) 
Le quai n'est pas accessible aux gros bateaux dont la navette Te ata o Hiva donc le débarquement se fait (marchandises et passagers) avec une barge, baleinière.

Une faille dans le rocher qui forme un petit tunnel

Une grotte sur la côte entre Hanavave et Omoa
Par la route/piste venant d'Omoa, on distingue la belle cascade Vaieenui
de plus près
Au pied de laquelle un bain dans un eau particulièrement rafraichissante redynamise les organismes après la pause piquenique

Les falaises alentours


Cette coulée de lave donne l'image d'un filet d'eau qui a formé des gouttes à son extrémité
Quelques vestiges (?) ou rochers sur les crêtes qui dominent Hanavave.
 

Montagnes de Fatu Iva

A partir du village d'Omoa où nous étions logé chez Lionel et Bernadette, 

 
 
nous avons parcouru la piste qui traverse l'île de Fatu Iva jusqu'à Hanavave.
Sur les crêtes, nous avons emprunté le chemin qui mène vers le col Teavapuhiau et la vallée d'Ouia agréablement couvert de goyaviers 
en fleurs
ou en fruits !
 
Panoramas à 360 °
 
Arbustes décorés de lichens
Ptilope Dupetit Thouars que l'on retrouve avec plaisir comme à Tahuata

Vue plongeante vers la côte
Le col des amoureux (teavahinanoa), le trou dans la montagne ;-)
Descente vertigineuse vers Hanavave
 La terre et la roche sont bien rouges par endroit.